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National - Décès de Jacques Trouvé

Nous sommes au regret de vous informer du décès, dans sa quatre-vingt septième année, dans la nuit du 28 au 29 octobre 2020, de M. Jacques Trouvé, président d’honneur de notre Fédération

 50 ans d'activités sportives,

Petites anecdotes de notre ancien président de tir sportif 

Jacques Trouvé, président d'honneur de la Fédération française de tir, s'emballe sur les Jeux de Londres qui l'ont « bloqué »quinze jours devant sa télé.
« Cette ambiance magique, on la ressentait totalement »,savoure le dirigeant poitevin encore sous le charme des deux médailles au tir de Céline Goberville et Delphine Racinet. « Céline, je suis très lié avec sa famille. Et Delphine, j'étais avec elle à Sydney quand elle était déjà montée sur le podium olympique. »
Un truc l'attriste : le caustique Guy Carlier a lancé qu'il faudrait supprimer le tir aux JO. « Il disait ça avec une certaine méchanceté »,déplore Jacques Trouvé avant de narrer quelques morceaux choisis de ses aventures olympiques.

1992 : Barcelone

« Pendant trois jours, j'avais été invité par MM. Raffarin, président du conseil régional, et Sapin, président de l'OMS. Je ne m'attendais pas à une telle ferveur. J'ai même vu le roi d'Espagne sauter dans les tribunes quand un Espagnol a remporté le 1.500 m. C'est là que j'ai vraiment saisi l'esprit olympique. »

1996 : Atlanta

« Avec les deux médailles de Jean-Pierre Amat au tir, j'étais tout de suite dans le bain. Quand La Marseillaisea retenti, je chialais comme un gosse et la TV américaine avait fait un gros plan. L'émotion était palpable… J'ai suivi l'épopée des " Barjots " au handball. Lors d'un France-Espagne, on s'était installé derrière la famille royale d'Espagne. Après le succès des Bleus, on a un peu forcé sur les applaudissements et mon voisin a même fait un bras d'honneur sous les yeux de la princesse fiancée à un handballeur. On a frôlé l'incident diplomatique. Là-bas, j'ai aussi serré la main à Carl Lewis qui donnait l'impression d'être ailleurs, été un des premiers à féliciter la judokate Marie-Claire Restoux, fait la bise à Marie-José Pérec avec qui j'ai dansé un slow… Il faut dire qu'au Club France, on était bien accueilli si ce n'est qu'il fallait payer le coca si on voulait en mettre dans son whisky… »

2000 : Sydney

« C'était une autre culture. Je n'ai pas retrouvé autant de chaleur et d'enthousiasme qu'à Atlanta. »

2004 : Athènes

« Là, j'ai encore moins vibré. On était logés sur un bateau dans le port du Pirée. Très agréable. Quand je voulais me déplacer, j'avais une voiture avec chauffeur. Au final, aux Jeux, on est sur une autre planète, porté par l'exaltation qu'ils procurent. On oublie tout. A chaque fois, j'étais content d'en revenir mais subitement, je me sentais orphelin. »

Archive N.R 

 

 


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